Tentative Scaleway
Etant donné le coup très faible des machines Scaleway, j’ai tenté de provisionné plusieurs machines pour réaliser un swarm. Mais ça a été plus compliqué que prévu.
Pour contourner ce problème, il faut accepter d’utiliser les IP privées, et donc déclarer votre ip en 10.x.x.x
.
Apparemment les noyaux Scaleway ne supportent pas toujours les modules attendus par Docker Swarm. Mais il semble que le noyeau de l’image Docker devrait fonctionner. D’ailleurs, une rapide vérification avec le script ci-dessous nous en assure.
Malheureusement, malgrés toutes ces précautions, impossible d’avoir un swarm fonctionnel. Ainsi, une fois le docker registry lancé dans le swarm :
$ curl -v 172.18.0.3:5000/v2/_catalog # soit l'IP du conteneur
* Trying 172.18.0.3...
* Connected to 172.18.0.3 (172.18.0.3) port 5000 (#0)
> GET /v2/_catalog HTTP/1.1
> Host: 172.18.0.3:5000
> User-Agent: curl/7.47.0
> Accept: */*
>
< HTTP/1.1 200 OK
< Content-Type: application/json; charset=utf-8
< Docker-Distribution-Api-Version: registry/2.0
< X-Content-Type-Options: nosniff
< Date: Thu, 09 Feb 2017 13:58:15 GMT
< Content-Length: 20
<
{"repositories":[]}
$ curl -v localhost:5000/v2/_catalog
* Trying ::1...
* Connected to localhost (::1) port 5000 (#0)
> GET /v2/_catalog HTTP/1.1
> Host: localhost:5000
> User-Agent: curl/7.47.0
> Accept: */*
>
^C
Ailleurs
Et pour vérifier que votre noyau supporte bien tout ce qu’il vous faut :
bash <(curl https://raw.githubusercontent.com/docker/docker/master/contrib/check-config.sh -Lk)
Installer Docker rapidement sous Debian
Voici un script réalisé à partir des commandes fournies par la documentation de Docker :
#!/bin/bash
apt update
apt install -y curl \
apt-transport-https \
ca-certificates \
software-properties-common
curl -fsSL https://yum.dockerproject.org/gpg |
apt-key add -
add-apt-repository "deb https://apt.dockerproject.org/repo/ debian-$(lsb_release -cs) main"
apt update
apt -y install docker-engine
docker -v
Créer le swarm
Maintenant sur master :
docker swarm init --advertise-addr 1.2.3.4
Ce qui devrait donner quelque chose comme :
Swarm initialized: current node (....) is now a manager.
To add a worker to this swarm, run the following command:
docker swarm join --token ... 1.2.3.4:2377
To add a manager to this swarm, run 'docker swarm join-token manager' and follow the instructions.
On va donc lancer la commande sur les 2 slaves.
Si vous avez perdu la commande, tapez juste docker swarm join-token worker
sur le master.
On vérifie que tout s’est bien passé :
$ docker node ls
ID HOSTNAME STATUS AVAILABILITY MANAGER STATUS
6wyl4ozytbgdeak4s6sahs2zo * rincevent Ready Active Leader
i2lg4r3nsnvl9i8s0rr3t4fcy insalan Ready Active
Pour quitter le swarm, la commande est :
docker swarm leave --force
Le –force est seulement nécessaire pour les managers
Lancer un docker registry pour stocker nos images
Dans notre cas, on va lancer le registry sans authentification et sans certificats TLS. De ce fait, il ne sera accessible que depuis localhost. L’idée c’est qu’avec le network mesh de Docker Swarm, il sera accessible depuis tous les noeuds du swarm via localhost:5000
. Bien entendu en production, il serait préférable d’avoir un registry bien configuré…
docker service create --replicas 1 --publish 5000:5000 --name registry registry:2
Quelques commandes pour voir si tout s’est bien passé :
docker service ls
docker service inspect --pretty registry
docker service ps registry
Pour tester que tout marche bien :
curl localhost:5000/v2/_catalog
Et si besoin de le supprimer :
docker service rm registry
Constuire nos images et les publier sur le registry
Pour chaque image, on va la build sur un des serveurs du swarm (car le repository n’est accessible que depuis localhost) et la publier :
cd mon_image/
docker build -t mon_image .
docker tag mon_image localhost:5000/mon_image
docker push localhost:5000/mon_image
En conclusion
Après un échec de déploiement sur Scaleway et une réussite en demi teinte en local (le network mesh ne marchant pas sur mon Docker dans ma LXC), je vais en rester là pour le moment, en attendant de faire des machines virtuelles ou d’avoir du materiel pour tester.